Un Européen moyen génère chaque année 180 kg de déchets d’emballage. Si ce volume parait déjà astronomique, le boom du commerce en ligne ne fait que l’augmenter. Pour lutter contre ce phénomène, l’Union européenne a récemment pris des mesures décisives en adoptant plusieurs nouvelles lois visant à protéger l’environnement et le climat. Dans cet article, vous découvrirez comment les nouvelles réglementations de l’UE vont influencer l’industrie de l’emballage d’expédition et révolutionner le ecommerce dans les années à venir…
Dans cet article :
Soucieux de préserver l’environnement et le climat, les dirigeants européens ont récemment présenté une série de nouvelles lois visant à protéger notre planète. Un grand nombre d’entre elles s’inscrivent dans le Pacte vert européen, une stratégie de croissance à long terme mise en place par la Commission européenne en 2020 avec l’objectif ambitieux de faire de l’Europe le premier continent neutre sur le plan climatique d’ici 2050.
En février 2021, le Parlement européen a également intégré une résolution sur le nouveau Plan d’action pour l’économie circulaire (PAEC) qui a l’ambition de rendre l’Europe plus propre et plus compétitive. L’objectif de cette prise de position est d’obtenir des mesures supplémentaires pour parvenir à une économie neutre en carbone, durable sur le plan environnemental, sans produits toxiques, mais aussi entièrement circulaire d’ici 2050. Ce plan d’action est devenu depuis l’un des éléments fondamentaux du Pacte vert européen.
Ces lois sont axées sur la croissance économique et la compétitivité des entreprises européennes, tout en ayant comme but de réduire la consommation de ressources et les émissions de CO2 qu’elles engendrent. Afin d’atteindre cet objectif, il est évident que de nombreuses industries devront faire des efforts pour se conformer aux nouveaux impératifs écologiques.
Compte tenu de ses liens étroits avec l ‘ecommerce, le secteur de l’emballage d’expédition, participe fortement aux problèmes environnementaux et au changement climatique. C’est pourquoi l’UE révise et adopte de manière proactive de nouvelles réglementations afin de limiter son impact néfaste. On peut citer, entre autres, sa proposition de révision de la directive relative aux emballages et aux déchets d’emballages, l’accord qui vise à rendre les carburants maritimes plus propres, ou encore le projet de loi pour lutter contre la déforestation.
La fabrication d’emballages nécessite l’utilisation d’une grande quantité de matériaux vierges. En effet, 40 % des matières plastiques et 50 % du papier sont destinés à la fabrication d’emballages au sein de l’Union européenne. La progression constante de l’e-commerce ne fait qu’exacerber cette situation, d’où la nécessité de s’attaquer aux conséquences de la production d’emballages sur l’environnement. Si aucune mesure n’est prise, le volume des déchets d’emballages produits dans l’Union européenne devrait augmenter de 19 % d’ici à 2030, avec une hausse alarmante de 46 % pour les déchets d’emballages plastiques.
Consciente de l’urgence de la situation, la Commission européenne a présenté en novembre 2022 une proposition de révision de la directive relative aux emballages et aux déchets d’emballages (PPWD) qui vise à traiter le problème à sa racine.
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La directive relative aux emballages et aux déchets d’emballages, qui s’inscrit dans le cadre du Pacte vert européen et du nouveau plan d’action pour l’économie circulaire, a pour but principal de réduire les déchets d’emballages de 15 % d’ici à 2040 (par État membre et par habitant, par rapport à 2018). Pour l’atteindre, elle met en avant trois objectifs principaux :
D’ici à la fin 2024, les pays de l’UE devraient mettre en place des systèmes de responsabilité des fabricants applicables à l’ensemble des emballages. La directive PPWD met aussi en avant des objectifs ambitieux en matière de recyclage : 65 % de tous les emballages devraient être recyclés d’ici à 2025, et 70 % d’ici à 2030. En ce qui concerne le plastique, les objectifs sont fixés à 50 % et 55 %, tandis que pour le papier et le carton, ils sont respectivement de 75 % et 85 %.
En juillet 2023, la proposition de révision a été transmise pour examen au Parlement et au Conseil européen. Si elle est acceptée, elle obligera les États membres à mettre à jour leur législation nationale.
Malgré le fait que les directives telles que la directive PPWD soient intransigeantes au niveau de leurs objectifs, chaque État membre est libre de choisir la manière dont il souhaite les atteindre au niveau national. Toutefois, lorsque ces changements entreront en vigueur, il est évident que de nombreuses entreprises européennes devront revoir leurs pratiques en profondeur.
Bien que cette législation soit une composante essentielle du Pacte vert pour l’Europe visant en particulier les secteurs de l’emballage d’expédition et de l’e-commerce, de nombreuses autres lois inciteront également ces industries à adopter des pratiques plus durables dans un avenir proche.
Fin mars 2023, le Parlement et le Conseil européen sont parvenus à un accord sur la réduction des émissions liées au transport maritime, ce qui constitue une nouvelle avancée en faveur du développement durable. Au sein de l’UE, le transport par voie maritime, qui est l’un des plus utilisés dans l’industrie de l’e-commerce, a généré 3 à 4 % des émissions totales de CO2 en 2021.
La nouvelle réglementation vise à lutter de front contre les émissions provenant des navires, en fixant des objectifs de réduction graduelle de l’intensité en gaz à effet de serre des carburants utilisés par le secteur du transport maritime, de 2 % en 2025 à 80 % d’ici à 2050.
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Pour atteindre ces objectifs ambitieux, il faudra repenser chaque aspect du processus d’expédition, y compris les solutions d’emballage utilisées. Remplacer les traditionnelles boîtes en carton par des sacs d’expédition éco, comme les pochettes d’expédition Co-Ex Filbag de FILMAR, est par exemple un excellent point de départ. En effet, ces enveloppes plastiques écologiques occupent moins d’espace pendant le transport, ce qui permet d’expédier davantage de marchandises. En optimisant à la fois l’espace occupé et la quantité d’émissions générées, le secteur du transport maritime peut jouer un rôle essentiel dans la construction d’un avenir plus vert et plus durable.
Les efforts déployés par l’Europe pour réduire les émissions liées au transport par voie maritime montrent de plus en plus clairement que ces mesures ne doivent pas se limiter à ce secteur. Les conséquences de la déforestation posent également un problème majeur, dans la mesure où les forêts ont une importance cruciale dans la compensation des émissions.
Au cours des 30 dernières années, une surface plus grande que celle de l’UE a été déboisée ; la consommation européenne étant responsable d’environ 10% des pertes. Ce constat alarmant appelle une action urgente. C’est pourquoi le Parlement européen a adopté une nouvelle législation qui témoigne de l’engagement de l’Union européenne à lutter contre la déforestation, le changement climatique et la dégradation de la biodiversité. Cette nouvelle loi, baptisée « règlement européen contre la déforestation« , est entrée en vigueur le 30 juin 2023.
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Conçu pour lutter contre le changement climatique et préserver la biodiversité, ce nouveau règlement impose aux entreprises de s’assurer que leurs produits commercialisés dans l’UE n’ont pas participé à la déforestation ou à la dégradation des forêts. Ce texte couvre un large éventail de marchandises, dont le bétail, le cacao, le café, l’huile de palme, le soja et le bois, ainsi que les articles fabriqués à partir de ces matières premières ou en contenant. Au cours des négociations, les députés ont élargi le champ d’application de cette liste pour y inclure le caoutchouc, le charbon de bois, les produits en papier imprimé et divers dérivés de l’huile de palme.
Conformément aux dispositions de la loi, toutes les entreprises qui commercialisent leurs produits dans le marché commun seront désormais tenues de procéder à des audits et de délivrer des déclarations de “diligence raisonnable” concernant leurs processus de production. Les entreprises qui produisent des marchandises « secondaires » à partir de l’un des produits cités ne pourront les vendre dans l’UE que si leurs fournisseurs présentent également des déclarations.
Ayant reçu la certification du Forest Stewardship Council (FSC) pour tous nos produits d’emballage fabriqués à partir de papier, nous nous réjouissons de la décision de l’Union européenne d’imposer des normes similaires aux autres entreprises. Grâce à cet effort collectif, il est certain qu’une solution sera trouvée pour mettre fin à la gestion irresponsable des forêts.
Afin d’atteindre l’objectif de neutralité climatique que s’est fixé l’UE pour 2050 dans le cadre du Pacte vert pour l’Europe, la Commission européenne a proposé en mars 2022 un premier paquet de propositions visant à accélérer la transition vers une économie circulaire. Ces propositions, qui s’appuient sur le plan d’action pour une économie circulaire présenté un an auparavant, portent sur différents aspects, tels que la valorisation des produits durables, la sensibilisation des consommateurs aux pratiques écologiques, l’évaluation de la réglementation en matière de construction, mais aussi le développement d’une stratégie en faveur des textiles durables.
Parmi ces propositions, la mise en œuvre de règles de recyclage plus strictes et la définition d’objectifs fermes en matière d’utilisation de matériaux et de consommation, ont un impact direct sur les industries du transport maritime et de l’emballage. À compter de juillet 2023, les eurodéputés ont demandé à la Commission de présenter des objectifs contraignants spécifiques à certains produits et/ou secteurs en matière de matériaux recyclés. Ils ont plus précisément souligné la nécessité de fixer des objectifs ambitieux pour 2030 en ce qui concerne notre consommation et l’utilisation de matières premières, en englobant l’ensemble du cycle de vie de chaque catégorie de produits mis sur le marché de l’Union européenne.
Parmi les mesures présentées l’année dernière, figure également la mise en place de nouvelles règles visant à donner aux consommateurs les moyens de s’engager dans la transition écologique. L’objectif est notamment de mieux informer les européens quant au caractère écologique de chaque produit et de les protéger contre l’écoblanchiment (greenwashing).
L’UE est déterminée à s’attaquer au défi posé par l’augmentation des déchets d’emballage en permettant notamment au secteur de l’emballage d’atteindre la neutralité climatique d’ici à 2050. Pour ce faire, il est indispensable d’encourager l’utilisation d’emballages réutilisables, de réduire le suremballage et de proposer un étiquetage clair et normalisé en matière de recyclage. Dans cette même lancée, il est important aussi de renforcer les capacités de recyclage de l’Union Européenne et de réduire son utilisation de matériaux vierges.
La proposition de révision de la directive PPWD étant actuellement entre les mains des colégislateurs, les entreprises ont maintenant l’occasion de se pencher sur la manière dont elles atteindront ses objectifs.
Parmi les principales mesures prises dans le cadre de la directive PPWD, il est prévu que les emballages de l’UE deviennent recyclables de manière rentable, avec des objectifs fixés pour 2030 à 70 % pour tous les matériaux, 55 % pour le plastique et 85 % pour le papier et le carton. Par ailleurs, tous les nouveaux emballages en plastique seront soumis à des taux obligatoires de matériaux recyclés que les producteurs devront incorporer dans le processus de fabrication. Toutes les entreprises d’emballage devront donc rapidement revoir leurs produits et leurs techniques de production.
L’engagement de FILMAR pour la protection de la planète et la mise en place d’une économie circulaire n’est pas nouveau. Encore récemment, et dans un souci constant de proposer des solutions d’emballages plus respectueuses de l’environnement, nous avons fait évoluer nos enveloppes à bulles pour qu’elles soient encore plus écologiques. Auparavant composées de 50 % de matériaux recyclés, elles sont désormais fabriquées à partir de 70 % de matériaux recyclés (papier et plastique). Ainsi, elles atteignent l’objectif de la directive européenne sur les emballages de 2030 avec sept ans d’avance !
Découvrez ici nos enveloppes matelassées à bulles Classic et Extra Strong, recyclées à 70 %.
Pour encourager la réutilisation des emballages, qui a considérablement chuté au cours des deux dernières décennies, les entreprises devront fournir aux consommateurs une proportion précise de leurs produits dans des emballages réutilisables ou rechargeables.
Il reste encore à déterminer quels secteurs seront les plus concernés par cet objectif. Toutefois, il est certain que la demande croissante d’emballages réutilisables et rechargeables va engendrer de grands changements.
Nos pochettes d’expédition réutilisables sont dotées d’un système de refermeture pratique, qui en font un choix idéal pour l’envoi de produits e-commerce.
Les méthodes d’expédition vont également subir d’importantes évolutions au fur et à mesure que l’Europe poursuivra ses efforts. Les solutions novatrices, telles que les enveloppes en plastique écologiques de FILMAR, remplaceront probablement les boîtes en carton auxquelles nous sommes habitués.
L’utilisation de pochettes d’expédition moins volumineuses permet d’expédier les marchandises plus efficacement, ce qui permet de réduire considérablement les coûts de transport et les émissions qu’il génère. Grâce aux nouvelles réglementations relatives aux émissions des transports maritimes, les pochettes d’expédition pourraient bien devenir l’une des solutions écologiques les plus utilisées par les entreprises qui expédient des marchandises par voie maritime.
Favoriser des pratiques forestières durables va devenir un aspect crucial de toute production responsable. Les certifications délivrées par des organisations indépendantes et dignes de confiance, telles que le Forest Stewardship Council (FSC) ou la Sustainable Forestry Initiative (SFI), garantissent que les matériaux d’emballage proviennent de forêts gérées de manière responsable.
La certification FSC® est le seul écolabel qui garantit que le papier, le carton et la pâte à papier utilisés sont issus d’une exploitation durable, ce pourquoi nous sommes si fiers de l’avoir obtenue.
Découvrez nos produits d’emballage certifiés FSC
Le Pacte vert européen est toujours en cours d’élaboration. À l’heure où nous écrivons cet article, certains règlements ont déjà été adoptés, tandis que d’autres sont en cours de négociation. Une chose est sûre : cette nouvelle réglementation a vocation à rester, et de nombreux secteurs, dont ceux de l’emballage et de l’e-commerce, devront s’adapter au plus vite pour se conformer à ses nouvelles normes et à ses nouveaux objectifs ambitieux.
Chez FILMAR, nous nous sommes engagés il y a longtemps en faveur du développement durable et sommes donc déjà en phase avec un bon nombre d’objectifs proposés dans le cadre du Pacte vert pour l’Europe.
Notre objectif ultime est de parvenir à proposer des emballages postaux 100 % recyclables et à la neutralité climatique totale de nos activités Aussi, nous sommes fiers de pouvoir offrir une gamme variée de produits respectueux de l’environnement qui contribuent à préserver notre planète.
Découvrez nos enveloppes d’expédition à bulles fabriquées à partir de 70 % de matériaux recyclés et de papier certifié FSC, ainsi que nos pochettes d’expédition recyclées à 80 %, qui vous permettent non seulement d’économiser de l’espace et de l’argent, mais aussi de réduire les émissions générées par vos envois lors de leur transport. Nous proposons également du film à bulles 50 % recyclé et entièrement recyclable, pour tous les articles qui nécessitent une protection supplémentaire. Notre gamme de produits reflètent notre engagement en faveur de pratiques responsables, qui nous rapprochent d’un avenir plus vert.
Rejoignez-nous pour créer ensemble un avenir plus vert !
Optez dès aujourd’hui pour nos enveloppes certifiées écologiques et affichez votre engagement en faveur de la protection de l’environnement :
